L'huile d'olive de Corse
est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) à la suite d'une enquête diligentée par l'INAO, en 2004, et par une appellation d'origine protégée (AOP), au niveau européen depuis 2011. Elle est produite dans les départements des Haute-Corse et de Corse-du-Sud, couvre 2 100 hectares et concerne 297 communes de l'île.
Jusqu'au xviiie siècle, les oliviers n'étaient ni taillés, ni cultivés, de sorte que leurs propriétaires n'obtenaient une récolte abondante que tous les trois ou quatre ans. À partir du xixe siècle, les Corses se mirent à entretenir leurs oliveraies « l'essentiel du travail consistant à couper les branches mortes des arbres et à bêcher la terre autour des pieds. Greffage et nettoyage sous les oliviers avant la récolte constituaient les autres soins. Dès lors, ils bénéficièrent de récoltes une année sur deux ». En 1820, on recensa 12 millions d'oliviers en production. On compta deux années de rendement exceptionnel : en 1836 et en 1869, on parla à l'époque d'une véritable pluie d'or9.
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Huile_d%27olive_de_Corse
Depuis 2004 l'huile d'olive de Corse est protégée par une appellation d'origine contrôlée, 297 communes sont intégrées dans l'aire de production de l'AOC. L'appellation permet de garantir que l'huile achetée est produite à partir d'un verger local et selon des techniques de production qui respectent les « usages locaux, loyaux et constants12. ».
Le climat de la Corse, de type méditerranéen, est marqué par une sécheresse estivale d’environ cinq mois. Les saisons sont favorables à l'olivier puisque les étés sont chauds, avec une forte insolation, les hivers doux, avec une quasi-absence de gelées. Les influences marines assurent une hygrométrie importante13. Ces bonnes conditions climatiques permettent aux oliviers d'avoir un bon développement. Certains arbres, parmi les variétés les plus vigoureuses, atteignent 20 mètres de hauteur3.