Par maite-corsinette
Le feu de Noël en Corse
Tout le monde s’interrompait à l’instant magique où les 12 coups de minuit retentissaient. Pendant que les cloches
battaient, les croyances voulaient que tous les mauvais sorts puissent être conjurés. Une fois les derniers rituels
effectués par l’aïeule, toute la famille se levait. On emmitouflait alors les enfants dans des vêtements chauds et on
sortait dans la nuit étoilée. La neige crissait sous les pas. Des silhouettes encapuchonnées convergeaient vers
l’église, entourées d’un halo de buée. Après les chants et les prières, les villageois sortaient de l’édifice pour mettre
le feu au grand bûcher traditionnel du Noël corse, dressé sur la place principale. Le matin même, tous les enfants du
village étaient allés recueillir des bûches dans les maisons du village. Chaque famille avait donné autant de bûches
qu’il y avait d’occupants dans le foyer. Le brasier réchauffait les visages engourdis et les flammes montaient haut
dans la nuit de décembre, masquant les crêtes enneigées des montagnes alentours.
De retour à la maison, le recueillement faisant place à l’animation et à la bonne humeur, tout le monde s’installait
autour de la table. À table, une assiette supplémentaire avait été dressée, l’assiette du pauvre. Mais les enfants
n’avaient pas l’esprit au défilé des plats... Ils attendaient avec hâte la fin du dîner où on leur donnerait les oranges
et les bonbons apportés, non pas par le Père Noël, qui arriva en Corse dans les années 1950, mais par le petit
Jésus.
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